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Marques phonographiques françaises
déposées à l'INPI (1893-1940).

L'ensemble de ces données avait été publié à compte d'auteur dans deux ouvrages parus en 1996 et 1997 sous le titre : Recueil des dépôts de marques phonographiques effectués en France. Toutes les marques phonographiques déposées à l'INPI : plus de 2000 images et logos, représentant des marques déposées de phonos, disques, cylindres, réunies par ordre chronologique en deux volumes A4. Ce fichier pdf de 350 pages comprend les noms et représentations ou illustrations de l'ensemble des marques phonographiques déposées en France entre 1893 et 1940.
Plusieurs index en fin d'ouvrage permettent de trouver les noms de déposants, ou les noms de marques.

Note sur le recueil
Près de quinze ans se sont écoulés entre l'invention du phonographe et le commencement de son exploitation commerciale, à partir de quoi on a déposé des marques pour identifier les produits
phonographiques industriels. Le premier dépôt effectué en France eut lieu en 1893, et il est dû à Edison. Une concurrence apparaît alors bien vite, tant à l'étranger qu'en France. Pour la France, les dépôts de marques s'effectuaient directement à l'INPI, (Institut National de la Protection Industrielle) si l'on habitait Paris. Les brevets étaient déposés auprès de cette même institution. En province, on déposait à la préfecture du département qui transmettait à l'INPI.
Tous les dépôts de marques et de brevets sont consignés dans le Bulletin de la Protection Industrielle, périodique hebdomadaire. Les marques étaient rangées en classes, selon ce qu'elles
désignaient. En 1900 il y a 72 classes. Les marques phonographiques se trouvent alors dans la classe 43, instruments de musique et de précision. Avant 1900, ils étaient classés sous la classe
horlogerie et mécanique de précision.
Le présent recueil rassemble tous les dépôts de marques effectués en France touchant l'industrie phonographique, de ses débuts, fixés à 1893 par le premier de ces dépôts, jusqu'à 1940. Il y en a au total 2070, que nous avons réparti dans l'ordre chronologique sur 250 pages. Ces dépôts sont d'origine française, pour leur plus grande part. Les autres sont allemands, américains ou anglais dans leur majorité, déposés en France.

Note sur les index
On trouvera trois index à la fin de ce recueil.
Le premier index, p. 253, soit p. 259 sur le fichier pdf, rassemble par ordre alphabétique les noms des déposants, qu'ils soient en tant que personnes physiques, ou comme noms de sociétés. Certains de ces noms sont suivis d'autres inscrits en italique. Il s'agit de renvois qui signalent l'existence d'associés à un même dépôt de marque. En regard de chaque nom, on trouve l'année de dépôt, la marque déposée, puis les numéros des pages où se trouvent les illustrations de ces marques.

Le deuxième index, p. 299, soit p. 305 sur le fichier pdf, rassemble par ordre alphabétique les noms des marques déposées. Certaines de ces marques comprennent un article, "le" ou
"la"(exemple: "Le Céleste"), articles placés entre parenthèses après les mots qu'ils désignent. Certains noms de marques sont parfois suivis de commentaires descriptifs, ou de renvois, en italique qui peuvent aider à mieux les repérer, ou à faire le lien entre plusieurs marques d'un même déposant. En regard des marques ainsi énumérées, on trouve l'année de dépôt, l'identité des déposants, personnes physiques ou sociétés privées, ainsi que le renvoi à la page correspondante.
Certaines marques déposées ont été imprimées dans le bulletin de l'INPI avec des guillemets. C'est pourquoi on retrouvera parfois dans les index ces mêmes guillemets, qui permettent parfois de distinguer plusieurs marques homonymes, mais sans rapport entre elles.

Le troisième, p. 343, soit p. 349 sur le fichier pdf, rassemble toutes les marques qui ne sont pas accompagnées de texte et que l'on ne peut pas, pour cette raison, classer par ordre alphabétique. On a essayé de les décrire et de les classer avec les mots clés de ces descriptions. Une lecture rapide de cette page permet de les repérer rapidement. Que l'on cherche des informations sur un personnage, une marque déposée ou une entreprise, les index permettent d'obtenir tous les renseignements relatifs à chacun de ces éléments. Le renvoi aux pages, où on trouve les dessins et le texte original des bulletins de l'INPI donnant tous les détails de dates et d'identité, complète la recherche.

N.B. Ce dépouillement systématique, que nous garantissons intégral, sans omission pour la période 1893-1914, des bulletins de l'INPI (620 marques déposées), pose nombre de problèmes liés à l'accessibilité des documents, à leur fragilité, etc. Ce travail représente, avec l'établissement, la correction des index, et la mise en page, près de 300 heures de travail.
Il est probable qu'il y ait des oublis, omissions ou sauts, malgré un soin très minutieux accordé au dépouillement des quelques 67000 pages des numéros de la période suivante (1915-1940), qui a valu un surplus de 600 heures de travail, pour rassembler 1450 références supplémentaires. On s'étonnera peut-être de ne pas retrouver certaines marques de disques ou d'appareils rencontrées parmi les piles de disques des brocanteurs. Les retours à l'INPI pour recherches ponctuelles par noms de certaines petites marques découvertes sur des étiquettes de disques n'ont jamais donné de résultat, preuve probable que beaucoup de ces petites marques n'ont jamais fait l'objet d'une quelconque protection par dépôt à l'INPI.
Un phénomène apparaît dans les années 1920, lié à l'électrification du phonographe : de sa motorisation d'abord, de l'amplification sonore ensuite. Le classement de ces produits devint sans
doute très vite un casse-tête pour les employés de l'INPI de l'époque. Ainsi une marque phonographique est-elle classée tantôt avec les instruments d'acoustique et de précision (classe 43,
puis à partir de 1920, classe 75), tantôt avec les appareils d'électricité (classe 20). Du reste, dès le milieu de la décennie 1920, beaucoup de logos s'appliquent à la fois à des disques, des machines parlantes et à des récepteurs de TSF, voire des projecteurs de cinéma.
C'est ainsi que pour une multitude de marques, on a dû faire un choix. Il fallait définir à chaque fois si telle marque était plutôt « radio » ou plutôt « phono » . Même lorsqu'il restait un doute, nous avons choisi d'incorporer de telles marques dans les présentes pages. Il reste toutefois à la marge, environ 3500 autres marques de radio et TSF à classer, qui ne sont pas sujette à cette hésitation de classement, et qui pourront faire l'objet d'une autre compilation.

Septembre 1996 (dépôts 1893-1914) – Septembre 1997 (dépôts 1915-1940) – révision juin 2015.
Henri Chamoux

Abréviations :
M. p. : Marque pour
N. B. : marque imprimée en noir sur fond blanc.
C. V. : marque de couleurs variables

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