Naissance de l'industrie
phonographique française

Conférence

Conférence du 14 janvier 2011
Conservatoire des techniques cinématographiques
Cinémathèque française, salle Georges Franju
51 rue de Bercy, Paris

Tessons de cylindres moisis et inaudibles
 

Si l'histoire du cinéma fait l'objet de nombreuses études, il existe en revanche fort peu de travaux sur les débuts de la musique industrielle. La production massive du son enregistré à des fins de divertissement domestique avant 1914 ressemble à un mythe, tant sont devenues rares et fragiles les sources permettant d'écrire cette histoire.

Gravure, pantographie, moulage, galvanoplastie : cette conférence offre une présentation des techniques industrielles de reproduction des disques et cylindres produitspar millions à la Belle époque, avec quelques remarques sur les questions juridiques qui se posent alors.

Au cours de cette conférence, des cylindres phonographiques inédits (opéra, opéra-comique, café-concert, diction) seront lus directement au moyen de l'Archéophone. Des disques de la même époque sont également auditionnés : un aperçu sonore et visuel des contenus et des répertoires enregistrés, une évocation des appréhensions des artistes, permettent de présenter les possibilités et les contraintes techniques des premiers studios d'enregistrement.

 

Henri Chamoux a mis au point l’Archéophone, premier lecteur-transcripteur pratique pour tous les formats de cylindres phonographiques anciens, désormais utilisé par de nombreuses institutions de conservation.

En savoir plus sur l'archéophone

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Nuits Persanes (Saint-Saëns) Cylindre phonographique de Albert Vaguet (1900)